Lutte des classes dans notre ville
- Le Lun 06 juin 2016
- Dans Rubrique "people"
Leurs altesses J. et F. F. (la discrétion nous interdit de publier les noms) en avaient assez de leur guimbarde japonaise. Ils ont décidé de s'en séparer pour acquérir un modèle reflétant mieux leur niveau de vie. Ils ont en effet, au cours d'une existence faite de plaisirs et de farniente, fréquenté palaces et casinos. Il se dit même que leur fortune viendrait essentiellement des tapis verts.
Sur les photos jointes, on les voit en présence de leur nouveau véhicule, devant leur demeure maritime, et sur leurs pistes préférées dans le Courchevel auvergnat. On remarquera leurs altesses portant avec élégance l'écharpe du Mérite du Vignaud.
Notre reporter a reçu pour cette occasion les confidences de Princesse Françoise : "A l'avenir, j'aurai moins honte quand le chauffeur m'emmènera chercher le caviar au marché de la Ferrière."
C'était à craindre, un tel bonheur ne pouvait qu'attirer les aigreurs des petits. Voilà pourquoi, ivres de jalousie, tout ce que La Ferrière compte de va-nu-pieds et de sans-dents a pris les armes pour aller brûler les nombreux palais du Vignaud.
Hélas, une fois arrivée aux Astiers, la horde s'est dispersée, doutant de pouvoir atteindre son but. Il faut dire qu'ils étaient bien mal partis, guidés par un incapable -taisons son nom par charité mais on le reconnaîtra sur la droite du tableau. En regardant mieux, vous aurez du mal à comprendre qu'Eugène Delacroix lui-même se soit dérangé pour venir peindre une aussi folle équipée ! (Cliquez dessus pour apprécier l'oeuvre de l'artiste.)
Par chance, et c'est l'essentiel, tout est bien qui finit bien.