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Les plus éminents de nos ferriérois viennent de passer quelques jours en Corse. Leur infuence auprès de la population insulaire fut telle qu'après leur départ, un changement de drapeau fut décrété. Sur l'illustration, ci-dessous, on pourra juger de l'opportunité de cette décision qui offre le meilleur de la Vendée à nos frères méditerranéens.

Leurs altesses J. et F. F. (la discrétion nous interdit de publier les noms) en avaient assez de leur guimbarde japonaise. Ils ont décidé de s'en séparer pour acquérir un modèle reflétant mieux leur niveau de vie. Ils ont en effet, au cours d'une existence faite de plaisirs et de farniente, fréquenté palaces et casinos. Il se dit même que leur fortune viendrait essentiellement des tapis verts.
Sur les photos jointes, on les voit en présence de leur nouveau véhicule, devant leur demeure maritime, et sur leurs pistes préférées dans le Courchevel auvergnat. On remarquera leurs altesses portant avec élégance l'écharpe du Mérite du Vignaud.
Notre reporter a reçu pour cette occasion les confidences de Princesse Françoise : "A l'avenir, j'aurai moins honte quand le chauffeur m'emmènera chercher le caviar au marché de la Ferrière."
C'était à craindre, un tel bonheur ne pouvait qu'attirer les aigreurs des petits. Voilà pourquoi, ivres de jalousie, tout ce que La Ferrière compte de va-nu-pieds et de sans-dents a pris les armes pour aller brûler les nombreux palais du Vignaud.

Hélas, une fois arrivée aux Astiers, la horde s'est dispersée, doutant de pouvoir atteindre son but. Il faut dire qu'ils étaient bien mal partis, guidés par un incapable -taisons son nom par charité mais on le reconnaîtra sur la droite du tableau. En regardant mieux, vous aurez du mal à comprendre qu'Eugène Delacroix lui-même se soit dérangé pour venir peindre une aussi folle équipée ! (Cliquez dessus pour apprécier l'oeuvre de l'artiste.)
Par chance, et c'est l'essentiel, tout est bien qui finit bien.

Expo de Terre de Sienne

Encore une fois, notre quotidien préféré nous ment. Dans un récent article, on donne les résultats d'un prétendu "concours du meilleur apprenti boulanger". L'illustration y montre clairement, sur la droite, l'un de nos distingués marcheurs du jeudi à son avantage, souriant malicieusement. Mais, nous avons enquêté, et sommes en mesure de vous donner la version exacte : les jeunes mitrons n'ont jamais existé ; pour donner une apparence de respectabilité au concours, des figurants insipides ont été grossièrement substitués, sur la photo de l'article, aux véritables concurrentes. Nous avons pu avoir entre nos mains le cliché authentique que, par honnêteté, nous vous affichons ci-contre. Regardez-le attentivement en cliquant dessus, et vous comprendrez mieux la mine réjouie du juge qui, nous n'en doutons pas, a su récompenser la meilleure miche.

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Voici un nouveau numéro pour fêter la fin de la saison hivernale.
En parcourant les pages, vous prendrez connaissance de la modification prochaine des statuts de l'association.
Plus loin, vous serez surpris par un article plein de révélations étonnantes, où l'on explique que, témoignages de médecins à l'appui, la pratique du sport serait bénéfique pour la santé !
Heureusement, la page de couverture vous remettra les idées en place en affichant un ancien hippie heureux de s'adonner aux paradis artificiels, avec son narguilé chargé à fond de substances euphorisantes mais sans doute à peine licites.
"Peace and love", telle pourrait être la devise de la Retraite Sportive aux statuts rénovés....

Décidément, il est des jours néfastes pour nos cyclistes ! Quelle ne fut pas notre surprise en passant à la Blaire, d'apercevoir Michel labourer son potager au lieu de pédaler avec nous. Nous avons craint un instant que le mauvais sort de l'avenue des jardins n'ait essaimé en d'autres points de la commune, instaurant le lundi comme jour de travaux des champs. Finalement, nous avons été rassurés : Michel, en montant sur son vélo, s'est trompé et a enfourché le 633. C'est seulement en arrivant à la Fosse jaune qu'il s'est rendu compte de la méprise. Du coup, il en a profité pour aller labourer. Souhaitons qu'il ait pensé à remonter la charrue tout au long de la route !